Mélikah Abdelmoumen · Arash Abizadeh · Marcos Ancelovici · Pierre Anctil · Amadou Sadjo Barry · Gilles Beauchamp · Daniel Béland · Me Frédéric Bérard · Keven Bisson · Ryoa Chung · Hugo Cossette-Lefebvre · Karine Côté-Boucher · Jean-Pierre Couture · Paul Eid · Khadiyatoulah Fall · Stéphan Gervais · Pablo Gilabert · Naïma Hamrouni · Denise Helly · Anne Iavarone-Turcotte · Noura Karazivan · Dimitrios Karmis · David Koussens · Michel Lacroix · Louis-Philippe Lampron · Robert Leckey · Jean Leclair · Georges Leroux · Alain Létourneau · Dominique Leydet · Jocelyn Maclure · Mathieu Marion · Félix Mathieu · Karine Millaire · Alexis Morin-Martel · Christian Nadeau · Pierre Nepveu · Martin Papillon · Martin Pâquet · Johanne Poirier · Maryse Potvin · Chantal Ringuet · Daniel Salée · Christine Tappolet · Charles Taylor · Stéphanie Tremblay · Luc Turgeon · Patrick Turmel · Martine Valois · Jean-Philippe Warren · Daniel Weinstock
Mélikah Abdelmoumen
Mélikah Abdelmoumen est née à Chicoutimi en 1972. De 2005 à 2017, elle a vécu à Lyon. Elle est titulaire d’un doctorat en littérature de l’Université de Montréal et a publié de nombreux articles et nouvelles, ainsi que plusieurs romans et essais, dont Les désastrées (2013) et Douze ans en France (2018). Elle a été éditrice chez Groupe Ville-Marie littérature de 2019 à 2021. Baldwin, Styron et moi est paru chez Mémoire d’encrier en 2022 et a remporté, ex-aequo avec Sale temps de Jean-François Nadeau (Lux éditeur), le Prix Pierre-Vadeboncoeur de l’essai. Elle est rédactrice en chef de la revue Lettres québécoises. Lire ses contributions.
Photo: ©Productions Rhizome/CC BY-SA 4.0
À propos de L’Appel à la vigilance d’Edwy Plenel, émission Dessine-moi un matin, Ici Radio-Canada Première, 16 avril 2023.
Chroniqueuse en résidence pour Le Soleil et les coops de l’information de septembre à fin décembre 2022.
Entretien à propos de Baldwin, Styron et moi, Radio-France International, 8 décembre 2022.
Recension récente de Baldwin, Styron et moi, 9 avril 2022.
Arash Abizadeh
Arash Abizadeh est professeur titulaire au Département de science politique et Membre associé au Département de philosophie à l’Université McGill. Il a reçu un BA(Hon) de l’Université de Winnipeg en 1992, un MPhil de l’Université d’Oxford en 1994, en tant que boursier Rhodes, et un doctorat de l’Université Harvard en 2001. Ses recherches portent surtout sur la théorie démocratique; la relation de la démocratie à l’identité, au nationalisme et au cosmopolitisme; l’immigration et le contrôle des frontières; le pouvoir social et politique; le rôle de la passion, de la rhétorique et du discours en politique ; et la philosophie des XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier celle de Hobbes et de Rousseau. Son livre, intitulé Hobbes and the Two Faces of Ethics, publié par Cambridge University Press, a gagné le Prix du livre biennal de l’Association canadienne de philosophie en 2019. Lire ses contributions.
Démocratie, nation et ethnie : le problème des frontières, Raison publique, 18 janvier 2022.
Mode de scrutin: une assemblée citoyenne pour une réforme légitime, Le Devoir, 9 octobre 2018.
La Charte des valeurs et sa mentalité médiévale, Huffington Post Québec, 20 septembre 2013
Marcos Ancelovici
Né à Santiago, au Chili, Marcos Ancelovici est docteur en science politique du Massachusetts Institute of Technology (MIT), a été professeur adjoint au Département de sociologie de l’Université McGill de 2007 à 2013, et est actuellement professeur titulaire au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Spécialiste de sociologie politique, il travaille sur les mouvements sociaux et les luttes pour le droit au logement. L’excellence de ses recherches a été reconnue par deux prix de l’Association américaine de science politique (APSA)—le 2008 Georges Lavau Dissertation Award et le 2013 Frank L. Wilson Best Paper Award—et par le prix Jeune chercheur de la Faculté des sciences humaines de l’UQAM, qu’il a reçu en 2015. Il a également été Global Scholar au Canadian Institute for Advanced Research en 2009-2010 et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Sociologie des conflits sociaux de 2015 à 2021. Lire ses contributions.
Christian Rioux et l’extrême droite: entre paresse et adhésion, Blog de Médiapart, 16 avril 2022.
Les formes élémentaires de la censure, Ricochet, 29 mars 2017.
Pierre Anctil
Pierre Anctil est professeur émérite au département d’histoire de l’Université d’Ottawa, où il a enseigné l’histoire canadienne contemporaine et l’histoire juive canadienne depuis 2004. Il a obtenu en 2013 la médaille Luc-Lacourcière pour son ouvrage intitulé Jacob-Isaac Segal (1896-1954), un poète yiddish de Montréal et son milieu, paru en 2012 aux Presses de l’Université Laval et en 2014, pour le même ouvrage, le Prix du Canada de la Fédération des sciences humaines. Il a publié au cours de l’année 2017, aux Éditions Boréal, un ouvrage synthèse intitulé : L’histoire des Juifs du Québec, qui a été finaliste en 2018 aux prix littéraires du gouverneur général du Canada dans la catégorie essai. En 2019 il a publié aux Presses de l’Université de Montréal, en collaboration avec le professeur Ira Robinson, un ouvrage collectif intitulé : Les Juifs hassidiques de Montréal. En 2020, il a reçu le Prix Gérard-Parizeau, remis chaque année alternativement dans les champs de l’économie et de la gestion, puis de l’histoire, afin de souligner la contribution exceptionnelle d’un chercheur dans ces domaines. Son dernier livre a paru à l’automne 2021 sous le titre : Antijudaïsme et influence nazie au Québec ; le cas du journal L’Action catholique de Québec, 1931-1939. Dans cette étude l’auteur retrace l’influence de l’enseignement doctrinal de l’Église catholique dans la diffusion au Québec, au cours des années trente, de propos antisémites. Lire ses contributions.
Intervenant dans le documentaire de Francine Pelletier, Bataille pour l’âme du Québec, 2022.
L’antijudaïsme au Québec, influencé par L’Action catholique et le nazisme, émission Aujourd’hui l’histoire, Ici Radio-Canada Première, 19 janvier 2022.
Amadou Sadjo Barry
Amadou Sadjo Barry est professeur titulaire au Département de philosophie du Cégep de Saint-Hyacinthe et Membre associé au Centre de Recherche Cultures-Arts-Sociétés (CELAT). Après avoir obtenu un baccalauréat en philosophie et science politique, il a obtenu un Master en philosophie morale et un doctorat en éthique des relations internationales de l’Université de Montréal. Il s’intéresse à la problématique de la justice globale, de l’interaction entre la politique étrangère et l’évolution du système international, des fondements de la légitimité et de la souveraineté de l’État en Afrique, du multiculturalisme, de l’identité et à la diversité culturelle dans les sociétés démocratiques libérales. En 2021, il a été conseiller du Premier ministre de la transition en Guinée Mohamed Béavogui sur les questions de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale, et conseiller paix et développement auprès des Nations Unies. Il vient de faire paraître l’ouvrage Diversité culturelle et Immigration. Des identités-passerelles pour faire société (XYZ, 2023). Lire ses contribution.
La sensibilité à la différence et le respect de la liberté académique, Argument, Vol. 24, automne-hiver 2021-2022.
La liberté universitaire à l’épreuve de la diversité, Options politiques, 9 mars 2021.
Il faut sauver la lutte antiraciste, La Presse+, 24 octobre 2020.
Sortir du racisme systémique, Options politiques, 11 juin 2020.
Gilles Beauchamp
Gilles Beauchamp est chercheur postdoctoral à la Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémique, au Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie CRIDAQ et au Centre de recherche en éthique (CRÉ) sous la direction d’Amandine Catala. Il détient un doctorat en philosophie de l’Université McGill. Ses recherches portent sur la reconnaissance – et le manque de reconnaissance – de l’agentivité épistémique des personnes religieuses dans la société laïque, c’est-à-dire leur capacité à produire, utiliser et partager de la connaissance. Il utilise donc les outils de l’injustice épistémique et de l’ignorance active pour porter un regard nouveau sur les enjeux liés à la place de la religion dans l’espace public des sociétés laïques pluralistes tel que le Québec. Ses travaux ont été publiés notamment dans Religious Studies et Religious Education. Lire ses contribution.
Daniel Béland
Daniel Béland est le Directeur de l’Institut d’études canadiennes de McGill et Professeur James McGill au Département au département de science politique de l’Université McGill. Ses travaux portent principalement sur les transformations du fédéralisme et des politiques publiques dans les sociétés contemporaines. Il a publié plus de 20 livres et 190 articles dans des revues avec comité de lecture. Il a été chercheur invité à l’Université Harvard, l’Université nationale de Singapour et l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) ainsi que professeur invité à l’Université de Bremen, l’Université du Danemark du Sud, l’Université d’Helsinki et l’Université de Nagoya ainsi que chercheur Fulbright à l’Université George Washington et au National Academy of Social Insurance. En 2015 il est devenu membre de la cohorte inaugurale du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada. En plus d’écrire et d’enseigner à McGill, le professeur Béland accorde régulièrement des interviews dans les deux langues officielles aux médias canadiens et internationaux tout en conseillant les décideurs politiques et les fonctionnaires en matière de fédéralisme fiscal et de protection sociale. Lire ses contribution.
À venir.
Me Frédéric Bérard
Me Frédéric Bérard est docteur en droit (L.L.D. UdeM, Mention unanime excellence et Liste d’honneur du doyen), détient une maîtrise en sciences politiques (M.A., McGill), un baccalauréat en droit (L.L.B, UdeM, liste d’excellence du doyen), et a effectué des études postdoctorales en philosophie, à l’Université Laval. Il est l’auteur des essais La fin de l’État de droit? (XYZ, 2014), Droit à l’indépendance (XYZ, 2015), Charte canadienne et droits linguistiques: pour en finir avec les mythes (PUM, 2017), Dérèglements politiques (Somme toute, 2018), La terre est une poubelle en feu (Somme toute, 2020), La bêtise insiste toujours (Somme toute, 2021) et L’homme de paille (Somme toute, 2022). Il vient de faire paraître J’accuse les tortionnaires d’Omar Khadr (Saint-Jean, 2023).
In Libro Veritas, chronique au journal Métro.
Keven Bisson
Membre du Forum Le Québec, autrement.
Ryoa Chung
Ryoa Chung est co-Directrice du Centre de Recherche en Éthique (CRE) qui regroupe des membres de sept universités québécoises. Elle est professeure titulaire au département de philosophie, cofondatrice du programme d’Études féministes, des genres et des sexualités et enseigne l’éthique médicale à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Ses champs de recherche portent sur l’éthique des relations internationales, les inégalités de santé, la philosophie politique et féministe. Elle est membre de l’équipe de la Chaire franco québécoise LIBEX sur les enjeux de la liberté d’expression. Elle est lauréate d’un Prix de recherche de la Fondation de la Croix Rouge française (cérémonie de remise Paris Science Po, octobre 2023).
Ses articles (en solo ou avec co-auteurs) ont paru dans des revues telles que Journal of Social Philosophy, Public Health Ethics, Revue internationale de sociologie, Canadian Journal of Philosophy, Journal of Medical Ethics, Journal of Human Rights Practice, The Lancet. Ryoa Chung a co-dirigé l’ouvrage Éthique des relations internationales (Presses universitaires de France, 2013). Elle co-dirige un ouvrage collectif Forced Migration and Health Justice sous contrat pour Oxford University Press et écrit un livre en français intitulé Philosophie politique et inégalités de santé.
Depuis 2017, Ryoa Chung est collaboratrice régulière pour « Les Éclaireurs », « Plus on Lit » et « Moteur de recherche » à Radio-Canada Ici Première et discute de questions philosophiques ou d’enjeux sociaux du point de vue de l’éthique publique.
Hugo Cossette-Lefebvre
Hugo Cossette-Lefebvre est présentement chercheur invité au Center for the Experimental-Philosophical Study of Discrimination à l’Université d’Aarhus au Danemark. Il a obtenu un doctorat en philosophie de l’Université McGill en 2022. Dans ses recherches, il se concentre sur trois enjeux principaux: l’égalité sociale et son importance dans nos relations interpersonnelles; les liens qui existent entre égalité sociale et discrimination; et les possibilités de discrimination dans l’utilisation de systèmes d’intelligence artificielle. Ses travaux ont été publiés, entre autres, dans AI & Ethics, Public Affairs Quarterly, et Options Politiques. Lire ses contributions.
Certaines émeutes peuvent être légitimes et justifiées, Le Devoir, 19 septembre 2020.
Alcool, jeu et cannabis: entre promotion et dissuasion (avec J.-F. Daoust), Options politiques, 20 février 2019.
Karine Côté-Boucher
Karine Côté-Boucher est professeure agrégée à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et chercheuse régulière au CRIDAQ. Ses recherches portent sur les frontières qu’elle étudie sous l’angle des migrations, des technologies, du vieillissement et du care, des échanges économiques et des pratiques de sécurité. Elle a publié des articles dans de grandes revues d’études de sécurité, de géographie et de criminologie. Son dernier livre analyse les facteurs ayant contribué au durcissement du contrôle frontalier canadien. Border Frictions: Gender, Generations and Technology on the Fronline est paru chez Routledge. Lire ses contributions.
Régulariser les personnes migrantes sans statut: une action salutaire et nécessaire (avec M. Paquet, A. Garnier et L. Vives), Relations, 819, 2023.
Abécédaire du CRIDAQ: Frontières, réalisation: Guillaume Lamy, 2022.
À quoi peut-on s’attendre au chemin Roxham? (avec L.-P. Jannard et L. Vives), Le Devoir, 23 novembre 2021.
Jean-Pierre Couture
Jean-Pierre Couture est professeur agrégé à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Il a co-écrit avec Jean-Marc Piotte Les Nouveaux visages du nationalisme conservateur au Québec (Québec Amérique, 2012). Avec Jean-Charles St-Louis, il a publié récemment «L’éclipse de l’interculturalisme au Québec» à la Revue canadienne de science politique (2022). Spécialiste de la pensée politique allemande, son introduction à la pensée de Peter Sloterdijk a été publié chez Polity. Son plus récent article porte sur le jeune Marx. Il s’intitule «The French Debate on Zur Judenfrage: From an Anachronistic Trial to the Crisis of Secularism» et paraîtra dans la revue Historical Materialism (2023). Lire ses contributions.
Collaborateur aux revues À bâbord! et Liberté.
Intervenant dans le documentaire de Francine Pelletier, Bataille pour l’âme du Québec, 2022.
Paul Eid
Paul Eid est professeur de sociologie à l’UQAM et membre de l’Équipe de recherche sur l’immigration au Québec et ailleurs (ÉRIQA). Ses intérêts de recherche portent sur l’immigration, les relations interethniques, le processus de construction identitaires des enfants d’immigrant-es, le racisme, la discrimination raciste à l’embauche, le profilage racial et l’islamophobie. L’une de ses recherches a prouvé, par envoi de CV fictifs, l’existence à Montréal d’une discrimination à l’embauche systémique subie par les minorités racisées, dont les personnes arabo-musulmanes. Il a analysé également la surjudiciarisation des minorités racisées et des personnes itinérantes dans l’espace public. Plus récemment, il a exploré, au moyen d’entretiens, les significations attribuées au foulard islamique par des adolescentes musulmanes voilées et non voilées à Montréal afin de mettre au jour la polysémie du hijab en contexte occidental. Il travaille actuellement sur une recherche visant à expliquer les facteurs de ségrégation des immigrant.e.s récents dans des entreprises montréalaises offrant des emplois délaissés par les natifs parce qu’exigeants, précaires et mal rémunérés. Lire ses contributions.
Les formes de racisme dans une société postraciale, série : Balados Vivre ensemble, Centre justice et foi, 14 janvier 2022.
Khadiyatoulah Fall
Membre du Forum Le Québec, autrement.
Stéphan Gervais
Stéphan Gervais est Coordonnateur scientifique au sein du Programme d’études sur le Québec (PÉQ) et au sein du Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises (CRIEM) de l’Université McGill. Passionné des études québécoises et montréalaises, il a notamment co-édité, avec Raffaele Iacovino et Mary Anne Poutanen, Engaging with Diversity. Multidisciplinary Reflections from Quebec (Peter Lang, 2018) et co-édité avec Christopher Kirkey et Jarrett Rudy, le collectif Quebec Questions: Quebec Studies for the Twenty-First Century (Oxford University Press, 2016).
Pablo Gilabert
Membre du Forum Le Québec, autrement.
Naïma Hamrouni
Naïma Hamrouni est professeure agrégée de philosophie éthique, politique et féministe. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique féministe jusqu’en 2025, à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse aux injustices structurelles à leur expression dans divers contextes institutionnels et sociaux. Impliquée dans sa communauté, elle a entre autres agi à titre de présidente du comité ÉDI de l’UQTR et siège sur de nombreux autres comités ÉDI d’Associations ou de Centres de recherche. Elle réalise des projets de recherche-action en partenariat avec l’organisme Relais-femmes basé à Montréal et donne plusieurs conférences destinées au grand public, aux intervenants dans le réseau des services sociaux, aux regroupements féministes et syndicaux. Elle a agi à titre de rédactrice/analyste/experte pour le Groupe d’experts sur l’aide médicale à mourir et la question de l’inaptitude (Gouv du Québec) sous la coprésidence de Jocelyn Maclure et Nicole Filion, et est la rédactrice principale de leur rapport. Lire ses contributions.
Pourquoi reconnaître les demandes anticipées d’aide médicale à mourir?, Le Devoir, 14 mars 2023.
Défaire les mythes entourant santé mentale et aide médicale à mourir, Le Devoir, 15 février 2023.
La justice et le enjeux systémiques (avec Ryoa Chung), série Horizon politique, Canal Savoir Média, 2022.
Denise Helly
Denise Helly est professeure titulaire à l’Institut national de recherche scientifique. Formée en anthropologie (PH. D La Sorbonne, 1975), sociologie, science politique et sinologie (École des Langues Orientales, Paris), elle a pour intérêts de recherche les politiques d’immigration, les politiques de pluralisme culturel, les régimes de relations entre État et religion, l’insertion des musulmans en Europe et en Amérique du Nord et le pluralisme juridique. Elle a publié dix ouvrages en son nom et quatre ouvrages collectifs dont en 2022 Rétablir l’ordre. Peur, méfiance et haine des minorités culturelles et sexuelles et Asylum and Resettlement in Canada. Elle a également publié quelque deux cent articles sur les Chinois d’Outre Mer (Cuba, Mascareignes, Québec), les minorités nationales en Chine, le multiculturalisme canadien, la politique d’immigration canadienne, les résultats de quatre enquêtes auprès d’immigrés québécois, l’histoire des idées de nation et citoyenneté, et sur l’insertion des musulmans au Canada et en Europe (discrimination, débats sur l’islam). Ses récents articles portent sur le traitement par les juges de droit familial de causes présentées par des musulmans au Québec, l’accueil de réfugiés syriens depuis 2015 au Canada, les crimes haineux (effets et formes). Quant à son dernier ouvrage en mars 2023, il décrit et analyse le traitement des propos haineux par les Cours suprêmes canadienne et étatsunienne de 1919 à maintenant, ainsi que les présentes législations anti-haine au Canada et en Europe : Liberté d’expression vs Égalité. Lire ses contributions.
Les crimes haineux en augmentation à Québec, Louis-Simon Lapointe, Radio-Canada, 2 août 2022.
Craintes de racisme contre les Russes, Olivier Faucher, Le Journal de Montréal, 6 mars 2022.
Hamilton, une triste réputation de haine qui colle à la peau, Camille Feireisen, Radio-Canada, 17 juillet 2021.
Anne Iavarone-Turcotte
Anne Iavarone-Turcotte est avocate, docteure en droit et chercheuse postdoctorale à la Chaire de recherche du Canada en éthique féministe (CREF – jusqu’en mai 2024) et au Graduate Center de la City University of New York (CUNY—jusqu’en juillet 2025). Ses travaux à la CUNY sont supervisés par la philosophe Serene Khader et financés par le Réseau québécois en études féministe (RéQEF), le Conseil de recherches en sciences humaines du gouvernement du Canada (CRSH) et le Fonds de recherche société et culture du gouvernement du Québec (FRQSC). Les recherches d’Anne portent sur le paradigme du choix dans les débats féministes, et en particulier dans les débats sur les pratiques sociales, culturelles ou religieuses comportant un potentiel d’oppression sexiste. Sa thèse de doctorat a reçu le prix Minerve des Presses de l’Université Laval (accompagné d’une publication au sein de la collection du même nom), le prix de l’Association des doyennes et des doyens des études supérieures au Québec (ADDESAQ), la médaille d’or du Gouverneur général du Canada et le prix de l’Association des ancien.nes de McGill, en plus d’avoir été classée au deuxième rang (mention d’honneur) du concours annuel de l’Association des professeures et professeurs de droit du Québec (APDQ). En parallèle de ses activités de recherche, Anne s’implique dans le milieu communautaire, où elle a notamment œuvré au sein de l’OBNL Thèsez-vous? et à la Clinique juridique du Mile End. Lire ses contributions.
Une réflexion pour baliser le règlement religieux des divorces au Québec, Québec Science, 16 novembre 2023.
Laïcité : choisir les symboles ou l’être humain?, La Presse, 19 octobre 2018.
PL 62 : le règne de l’arbitraire, Le Devoir, 21 octobre 2017.
Noura Karazivan
Membre du Forum Le Québec, autrement.
Dimitrios Karmis
Membre du Forum Le Québec, autrement.
David Koussens
David Koussens est professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke où il est titulaire de la Chaire de recherche Droit, religion et laïcité. Ses travaux analysent la pluralité des discours sur le religieux et sur la laïcité, ainsi que leurs médiations juridiques dans plusieurs espaces francophones. Il mène ses recherches au Centre de recherche Société, Droit et Religion de l’Université de Sherbrooke (SoDRUS) et au Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ). Il est également membre associé à l’étranger du Groupe-Sociétés-Religions-Laïcités du CNRS. Il a publié Secularism(s) in Contemporary France (Springer, 2023) et L’épreuve de la neutralité (Bruylant, 2015). Il a récemment codirigé Le paradoxe évangélique (Presses de l’Université Laval, 2022), Religion, Law and the Politics of Ethical Diversity (Routledge, 2021) et Nouveaux vocabulaires de la laïcité (Classiques Garnier, 2020). Il est vice-président de la Corporation canadienne des sciences religieuses. Lire ses contributions.
Abécédaire du CRIDAQ: Laïcité, réalisation: Guillaume Lamy, 2023.
Laïcité et religion au Québec (avec Stéphanie Tremblay), série Horizon politique, Canal Savoir Média, 2022.
Michel Lacroix
Michel Lacroix est professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal et membre du collectif de rédaction de La vie littéraire au Québec et du GREMLIN. Ses recherches portent sur l’histoire littéraire et intellectuel du Québec, les transferts culturels franco-québécois, les revues et sociabilités intellectuelles. Il s’est impliqué au Syndicat des professeures et professeurs de l’UQAM (SPUQ) et à la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU).
Photo: ©Audrée Wilhelmy
Louis-Philippe Lampron
Louis-Philippe Lampron est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval, chercheur régulier au sein du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) et co-porte-parole du Groupe d’étude en droits et libertés de la Faculté de droit de l’Université Laval (GEDEL). Ses intérêts de recherche portent, en général, sur la protection des droits humains au Canada et au niveau international. Au cours des dernières années, le professeur Lampron s’est particulièrement intéressé aux enjeux juridiques liés à la mise en œuvre des libertés fondamentales et du droit à l’égalité, sujets à propos desquels il est fréquemment intervenu publiquement et a publié plusieurs articles de même que les ouvrages Maudites Chartes : 10 ans d’assauts contre la démocratie des droits et libertés (2022) et La Hiérarchie des droits – convictions religieuses et droits fondamentaux au Canada (2011). Lire ses contributions.
Ces chartes que l’on malmène, émission Plus on est de fous, plus on lit, 7 février 2022.
Abécédaire du CRIDAQ: Culture des droits et libertés, réalisation: Guillaume Lamy, 2022.
Robert Leckey
Robert Leckey est doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill et titulaire de la Chaire Samuel Gale depuis 2016. Il y enseigne le droit constitutionnel et le droit de la famille. Ancien auxiliaire judiciaire de l’honorable Michel Bastarache de la Cour suprême du Canada, il est avocat du Barreau de l’Ontario et du Barreau du Québec, qui lui a cerné la distinction d’Avocat émérite en 2021. Il est l’auteur de Bills of Rights in the Common Law (Cambridge University Press, 2015) et le directeur d’After Legal Equality: Family, Sex, Kinship (Routledge, 2015) et de Marital Rights (Routledge, 2017). Il a reçu entre autres le Prix de la Fondation du Barreau du Québec (2007), le Prix Canada de l’Académie internationale de droit comparé (2010), le Prix de la principale d’excellence en enseignement (2010) et le Prix «Change-Maker» de la principale pour le rayonnement médiatique (2020). Lire ses contributions.
Le recours à la disposition de dérogation doit faire l’objet d’un solide débat public, Options politiques, 18 novembre 2022.
Projet de loi 96 : Défis d’interprétation et le rôle des tribunaux, La Presse+, 11 juin 2022.
Loi 96: une atteinte à la justice et aux droits fondamentaux, Options politiques, 20 mai 2022.
Loi sur la laïcité de l’État. L’indépendance de la magistrature, La Presse+, 6 décembre 2019.
Loi 21: Québec pourrait faire face à des demandes d’indemnisation, Options politiques, 10 octobre 2019.
Loi sur la laïcité: un bien pauvre projet de société, La Presse+, 26 mars 2019.
Jean Leclair
Jean Leclair est né à Montréal en 1963. Il est professeur de droit constitutionnel à l’Université de Montréal depuis 1991. Il s’intéresse en particulier aux questions relatives au fédéralisme canadien et aux rapports entre les peuples autochtones et l’ordre constitutionnel canadien. Il est coauteur, avec Ghislain Otis et Sophie Thériault, de La vie du pluralisme juridique, L.G.D.J., coll. Droit et Société/Recherches et Travaux, Paris, 2022, et codirecteur avec Noura Karazivan de The Political and Constitutional Legacy of Pierre Elliott Trudeau — L’héritage politique et constitutionnel de Pierre Elliott Trudeau, LexisNexis, Toronto, 2020. Lire ses contributions.
Le rôle complémentaire de l’Assemblée nationale et des tribunaux, La Presse +, 2 juin 2022.
Liberté ou libertés?, La Presse +, 13 janvier 2022.
Droits collectifs et nation québécoise, La Presse +, 21 mai 2021.
Refonder la légitimité de la clause de dérogation, La Presse +, 9 avril 2019.
Georges Leroux
Membre du Forum Le Québec, autrement.
Alain Létourneau
Alain Létourneau, Ph. D. en philosophie, est professeur titulaire au département de philosophie et d’éthique appliquée de l’Université de Sherbrooke, affecté au campus de Longueuil. Enseignant l’éthique appliquée et la philosophie politique, il s’intéresse aux liens entre questions éthiques et politiques en lien avec différents aspects, notamment communicationnels. Il s’est consacré depuis plusieurs années aux questions environnementales dans une perspective inspirée par la construction de communs, favorisant les approches terrain avec des acteurs des différents milieux concernés; questions de l’adaptation, des inondations (avec Ouranos, CentrEau, le RIISQ, IADA). Le rôle de l’expression des désaccords, du dissentiment avéré jusqu’à la contestation par les scientifiques, est aussi l’un de ces champs de recherches privilégiés. Les questions d’éthique du climat suscitent particulièrement son attention, dans le contexte d’une philosophie pratique décloisonnée, qui se définit par un dialogue constant avec les sciences, aussi bien humaines, appliquées que de la nature.
L’adaptation aux changements climatiques : projet avec la MRC de Memphrémagog, Émission À l’écoute du territoire, CISM, 3 décembre 2022.
Que penser du militantisme environnemental qui devient de la désobéissance civile?, Émission Le 6 à 9, SRC de Winnipeg, 31 octobre 2022.
Urgence climatique. Les scientifiques devraient-ils choisir la désobéissance civile? (entrevue), La Presse+, 23 septembre 2022.
Dominique Leydet
Dominique Leydet est professeure titulaire au département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal. En théorie de la démocratie, ses travaux portent sur les questions liées à la délibération publique, à la représentation et au parlementarisme. Elle s’intéresse dans ce contexte à la façon dont les institutions favorisent ou non le débat public sur les questions sensibles. Elle s’est intéressée plus particulièrement à la place de l’Assemblée nationale dans les débats suscités par la Loi 21 sur la Laïcité de l’État. En philosophie du droit, elle s’intéresse au pluralisme juridique, dans le contexte des rapports de l’État canadien aux peuples autochtones. Elle travaille plus particulièrement sur les défis conceptuels et institutionnels que posent les relations entre traditions juridiques autochtones et occidentales. Lire ses contributions.
La polarisation des sociétés avec le variant Omicron, entrevue à l’émission Desautels, le dimanche, Ici Radio-Canada Première, 9 janvier 2022.
Jocelyn Maclure
Jocelyn Maclure est professeur au département de philosophie de l’Université McGill et titulaire de la Chaire Jarislowsky sur la nature humaine et la technologie. Il a auparavant enseigné la philosophie pendant 17 ans à l’Université Laval. D’abord connu pour ses travaux sur le pluralisme des valeurs, la démocratie délibérative, la diversité culturelle, la justice sociale, la laïcité et les droits fondamentaux, il travaille maintenant principalement sur les enjeux philosophiques soulevés par les progrès de l’intelligence artificielle ainsi que sur la crise de la raison publique à l’ère du numérique. Le livre qu’il a co-écrit avec Charles Taylor, Laïcité et liberté de conscience (Boréal 2010/2020), a été traduit en 10 langues. Il est aussi l’auteur de Récits identitaires. Le Québec à l’épreuve du pluralisme (Québec Amérique, 2000) et de Retrouver la raison. Essais de philosophie publique (Québec Amérique, 2016). Ayant été professeur ou chercheur invité dans plusieurs universités, il est en 2023 Mercator Visiting Professor for AI in the Human Context à l’Université de Bonn en Allemagne. Lire ses interventions.
La fierté n’est pas une philosophie politique, La Presse+, 25 juin 2022.
Les tournants nationalistes. Réplique à J. Beauchemin, La Presse+, 10 juin 2022.
Le zèle idéologique, composante irréductible de l’université, La Presse+, 17 mars 2021.
La faiblesse dialectique, La Presse+, 3 janvier 2021.
Mathieu Marion
Docteur en philosophie de l’Université d’Oxford, Mathieu Marion a enseigné à l’Université d’Ottawa, de 1994 à 2003, et il enseigne depuis à l’Université du Québec à Montréal. Il a été détenteur d’une Chaire de recherche du Canada (2003-2013), co-rédacteur de Dialogue. Revue canadienne de philosophie, directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (2016-2022) et il est membre de la Société royale du Canada depuis 2016. Lire ses interventions.
Ce ne sont pas que des mots (avec 387 cosignataires), Le Devoir, 3 avril 2023.
L’affaire Weinstock: une dérive inquiétante (avec S. Mathelet et M. Seymour), Le Devoir, 20 février 2020.
Étude de la CDPJ sur les actes haineux: une dénonciation inquiétante (avec S. Mathelet), Histoireengagée.ca, 17 octobre 2019.
Félix Mathieu
Félix Mathieu est professeur adjoint au département de science politique de l’Université de Winnipeg et co-directeur (section francophone) de la Revue canadienne de science politique. Ses travaux portent sur l’aménagement de la diversité nationale et ethnoculturelle dans les démocraties libérales contemporaines, sur le fédéralisme ainsi que sur la politique constitutionnelle au Canada et dans une perspective comparée. Il est l’auteur de notamment de Constitutionalism v Diversity: Essays on Federal Democracy (avec Dave Guénette, éditions Peter Lang, 2023), Taking Pluralism Seriously: Complex Societies Under Scrutiny (McGill-Queen’s University Press, 2022) et Un pays divisé : identité, fédéralisme et régionalisme au Canada (avec Evelyne Brie, Presses de l’Université Laval, 2021). Lire ses contributions.
Chroniques régulières à La Presse+ en 2021-2022.
Karine Millaire
Karine Millaire est avocate, professeure adjointe à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et chercheuse au sein du Centre de Recherche Interdisciplinaire sur la Justice Intersectionnelle, la Décolonisation et l’Équité (CRI-JaDE). Elle détient une maîtrise en droits fondamentaux et collectifs avec honneurs de l’Université Laval, un doctorat en droit de l’Université d’Ottawa, un diplôme summa cum laude de l’Institut du fédéralisme de l’Université de Fribourg (Suisse) et a poursuivi des études postdoctorales à l’Université Queen’s. Depuis 2015, elle a enseigné le droit constitutionnel, le fédéralisme ainsi que les droits et systèmes juridiques autochtones. Elle s’intéresse notamment aux dimensions juridiques et éthiques des droits humains ainsi qu’à leur aménagement au sein des politiques publiques. Membre de la Première Nation Huronne-Wendat, elle est administratrice engagée de trois organisations œuvrant pour le bien-être des Autochtones et la réduction des inégalités systémiques vécues par ces populations : MusiqueNature, Projets Autochtones du Québec et le RÉSEAU de la Communauté autochtone à Montréal.
Transferts en santé : Ottawa a l’obligation constitutionnelle de négocier, La Presse+, 5 août 2022.
L’aide médicale à mourir pour les victimes d’actes criminels?, La Presse+, 27 janvier 2020.
Alexis Morin-Martel
Alexis Morin-Martel est candidat au doctorat en philosophie à l’Université McGill. Il travaille principalement sur des questions d’épistémologie sociale, d’éthique de la technologie et de méta-éthique. Sa thèse de doctorat comprend une série d’essais axés sur la confiance du public envers les institutions publiques et les experts dans le contexte de l’émergence de nouvelles technologies (telles que les systèmes d’IA générative et prédictive) et la prévalence des médias sociaux. Avant de se plonger dans la philosophie, il a représenté le Canada en tant qu’athlète de judo pendant plusieurs années et a obtenu un diplôme en droit de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Christian Nadeau
Christian Nadeau est professeur titulaire au Département de philosophie de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la question de la responsabilité collective et sur les conditions de la délibération démocratique. Il a publié de nombreux livres, dont plusieurs pour un large public (Agir ensemble. Penser la démocratie syndicale, Somme toute, 2017, Liberté, égalité, solidarité. Refonder la démocratie et la justice sociale, Boréal, 2013). Il dirige la collection D’ailleurs, aux éditions Somme toute, une collection consacrée à des personnalités issues de l’immigration. Il dirige avec Julie Saada la collection Politiques aux éditions Classiques Garnier.
Militant pour la justice sociale et la démocratie, Christian Nadeau intervient régulièrement dans les journaux, à la radio et à la télévision. Il a été président de la Ligue des droits et libertés entre 2015 et 2020.
Chronique Penser les droits sociaux à l’émission Les Aurores Montréal, CIBL.
Pierre Nepveu
Pierre Nepveu est professeur émérite en littératures de langue française à l’Université de Montréal et il a consacré l’essentiel de ses travaux à la poésie québécoise et aux mutations contemporaines de la littérature du Québec, située à la fois dans son histoire et dans son contexte nord-américain. Il a publié une dizaine de recueils de poèmes, souvent cités ou couronnés par des prix, ainsi que deux romans. Il est aussi l’auteur d’une biographie du poète Gaston Miron et de plusieurs essais dont L’écologie du réel, Intérieurs du Nouveau Monde et Géographies du pays proche, dans lesquels la littérature est saisie dans son rapport aux lieux et au territoire, tout en s’ouvrant à des problématiques sociales et identitaires. Ses interventions publiques, surtout sous la forme de textes d’opinion, ont notamment abordé ces dernières années les questions du pluralisme, de la langue, de l’américanité. Il est membre de la Société royale du Canada, membre de l’Ordre national du Canada et officier de l’Ordre national du Québec. Lire ses contributions.
Martin Papillon
Martin Papillon est professeur titulaire au Département de science politique de l’Université de Montréal et Directeur du Centre de recherche sur les politiques et le développement social. Il est aussi chercheur régulier au sein du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ). Ses recherches portent principalement sur les droits et la participation des peuples autochtones. Il a notamment co-édité Les Autochtones et le Québec (Presses de l’Université de Montréal, 2014) et plusieurs articles scientifiques sur l’autonomie gouvernementale et la négociation des revendications territoriales des peuples autochtones au Canada. Ses plus récents travaux s’intéressent à la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et au ressac contre les revendications autochtones au Canada. Lire ses contributions.
Les droits des peuples autochtones, série Horizon politique, Canal Savoir Média, 2022.
Quelles leçons tirer du conflit sur le gazoduc Coastal GasLink?, Options Politiques, 24 février 2020.
Les oléoducs de la discorde, Le Devoir, 16 janvier 2019.
Peut-on décoloniser le Canada?, The Conversation, 5 décembre 2018.
Martin Pâquet
Ayant obtenu en 1995 son doctorat en histoire de l’Université Laval, Martin Pâquet a enseigné à l’Université Laval, à l’Université du Québec à Rimouski, au Collège universitaire Glendon de l’Université York (Toronto), au campus universitaire d’Edmundston et à l’Université de Moncton. Il est actuellement professeur titulaire au Département des sciences historiques de l’Université Laval. De 2010 à 2023, il fut aussi le titulaire de la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord.
Œuvrant en anthropologie historique, Martin Pâquet s’intéresse aux multiples expressions des cultures politiques dans la longue durée au Québec, au Canada et dans les francophonies nord-américaines depuis les Révolutions de la fin du 18e et du début du 19e siècle jusqu’à nos jours. Ses intérêts s’étendent aussi aux études migratoires dans une perspective interdisciplinaire et transnationale. Il est l’auteur ou le co-auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont Tracer les marges de la Cité. Étranger, Immigrant et État au Québec, 1627-1981 (Boréal, 2005), Langue et politique au Canada et au Québec. Une synthèse historique (avec Marcel Martel, Boréal, 2010) et Brève histoire de la Révolution tranquille (avec Stéphane Savard, Boréal, 2021). Ses travaux lui ont valu la reconnaissance de ses pairs, dont les Prix 2011 et 2022 de l’Assemblée nationale du Québec décernés par l’Institut d’histoire de l’Amérique française, le Prix 2011 de la présidence de la Journée du livre politique du Québec, ainsi que des mentions comme finaliste aux prix Jean-Charles-Falardeau de la Fédération canadienne des sciences humaines en 2006, Donald-Smiley de l’Association canadienne de science politique en 2011 et du Livre savant en histoire canadienne de la Société historique du Canada en 2022.
Martin Pâquet travaille également sur trois autres terrains d’enquête relatifs à l’histoire des cultures politiques et des usages publics du passé dans un contexte contemporain. Il s’intéresse à l’histoire de la pensée scientifique au cours des derniers siècles, plus précisément aux politiques d’hygiène mentale prônées en matière de santé publique au Québec de 1918 à 1945. Il étudie aussi les différents rituels, manifestations et cérémonials relatifs à l’expression du politique dans l’espace public en Amérique du Nord. Enfin, ses travaux sur les usages publics du passé explorent les arcanes de l’épistémologie et de la méthodologie historiques, de l’historiographie canadienne et québécoise, ainsi que de la sociohistoire des communications.
Sarah R. Champagne, « Des réactions qui traversent les siècles », Le Devoir, mardi 13 septembre 2023.
Alexandre Sirois, « Trois questions à ChatGPT », La Presse, dimanche 29 janvier 2023. S
Isabelle Hachey, « Macdonald appartient au musée », La Presse, dimanche 27 novembre 2022.
« La mesure du QI est-elle valable?», Louis T veut savoir, Savoir-Média. 9 avril 2022.
La Révolution tranquille au Québec (1959-1983), Série « Les Révolutions tranquilles au Québec et au Canada », Publications universitaires, 2 novembre 2021.
Martin Pâquet et Stéphane Savard, « Quelques idées reçues sur la Révolution tranquille », Le Devoir, samedi et dimanche 8 et 9 mai 2021.
Johanne Poirier
Johanne Poirier est titulaire de la Chaire Peter MacKell sur le fédéralisme de la Faculté de droit de McGill, où elle enseigne le droit constitutionnel sous différentes coutures. De 2004 à 2015, elle était professeure à l’Université libre de Bruxelles (ULB), dont elle a co-dirigé le Centre de droit public. Ses recherches traitent de différents aspects du fédéralisme (notamment « coopératif »), de la protection des minorités (particulièrement linguistiques) et, plus globalement, du droit public. Avant d’entamer sa carrière universitaire, Johanne Poirier a été auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada et a travaillé comme avocate au ministère de la Justice du Canada. Elle est membre du CRIDAQ (Centre de recherche interdisciplinaire sur la démocratie et la diversité au Québec) et du GRSP (Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales). Lire ses contributions.
La nation québécoise face à ses responsabilités, La Presse+, 28 juin 2022.
Abécédaire du CRIDAQ: Fédéralisme coopératif, réalisation: Guillaume Lamy, 2022.
Maryse Potvin
Maryse Potvin est professeure titulaire en sociologie des rapports ethniques en éducation à l’UQAM. Elle est cotitulaire de la Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression. Fondatrice en 2013 du Réseau International Éducation et Diversité et de l’Observatoire sur la formation à la diversité et l’équité (OFDE) qu’elle codirige, elle est aussi membre de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent et de l’équipe Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS). Depuis plus de 25 ans, ses travaux abordent les rapports ethniques, le racisme, le populisme, l’équité et l’inclusion autant dans les politiques et pratiques institutionnelles que dans les discours sociaux, les débats publics, les médias, les enjeux identitaires et mutations du néonationalisme québécois, l’expérience sociale des jeunes racisés, la formation et l’éducation antiracistes, inclusives, interculturelles et aux droits et libertés. Elle est auteure et coauteure de plus de 200 publications, dont les ouvrages La diversité ethnoculturelle en éducation. Théorie et pratique (2016, 2021), Le développement d’institutions inclusives en contexte de diversité (2013), Crise des accommodements raisonnables. Une fiction médiatique ? (2008), La 2e génération issue de l’immigration. Une comparaison France-Québec (2007), L’individu et le citoyen dans la société moderne (2000), Le racisme au Québec (1996). Elle intervient fréquemment dans les médias et a agi comme experte pour plusieurs organismes (Commission européenne, Commission Bouchard-Taylor, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, UNICEF, ministère de l’Immigration et ministère de l’Éducation, etc., ainsi que dans plusieurs affaires judiciarisées). Lire ses contributions.
ICI Radio-Canada.ca, émission 24/60: Violence, menaces, et haine sur les réseaux sociaux, Julie Drolet en discute avec Michaël Nguyen, Maryse Potvin et Marie-Ève Cotton, 2 septembre 2022.
Ici Radio-Canada Première, émission Les faits d’abord, animée par Alain Gravel, À propos de la Loi sur la liberté académique, discussion avec Maryse Potvin et Jean Portugais, président de la Fédération québécoise des professeurs et professeures d’universités, 9 avril 2022.
Intervenante dans le documentaire de Francine Pelletier, Bataille pour l’âme du Québec, 2022.
Je me souviens du racisme systémique, La Presse+, 30 juin 2020.
Chantal Ringuet
Née à Québec, Chantal Ringuet est une chercheuse, traductrice littéraire et écrivaine primée. Ses travaux, situés au confluent des études littéraires et culturelles et de la traduction, s’intéressent aux questions de mémoire et de transmission, aux archives et aux images (photographie) et à la création littéraire (poésie). En parallèle à ses activités de recherche et d’enseignement au niveau universitaire, elle a publié une trentaine d’articles scientifiques et dizaine d’ouvrages, notamment sur la littérature et la culture yiddish et sur la poésie et la musique de Leonard Cohen. Parmi ceux-ci, mentionnons le recueil de poèmes Le sang des ruines (Prix littéraire Jacques-Poirier 2009) et l’ouvrage collectif Les révolutions de Leonard Cohen (avec Gérard Rabinovitch, lauréat du 2017 Canadian Jewish Literary Award). Avec Pierre Anctil, elle a traduit l’autobiographie de jeunesse de Marc Chagall, Mon univers. Autobiographie. Lire ses contributions.
Photo: ©Sacha Bourque
La diversité culturelle et le Montréal yiddish, TEDx Talks, Musée des Beaux-Arts de Montréal, 18 février 2020.
Daniel Salée
Daniel Salée est professeur titulaire de science politique à l’Université Concordia. Il y dirige présentement le département de science politique. De 1997 à 2007, il a été directeur de l’École des affaires publiques et communautaires de l’Université Concordia. Il est également membre fondateur du programme d’études autochtones de l’université, le premier du genre au Québec. Il en assumé la direction à deux reprises en 2011-2012 et en 2016-17. Il a enfin été président de la Société québécoise de science politique en 2014-2015. Ses travaux portent sur le nationalisme québécois et les dynamiques sociopolitiques d’interaction entre la majorité eurodescendante et les groupes minoritaires racisés au Canada et au Québec. Au cours des dernières années, il s’est penché plus spécifiquement sur les rapports de pouvoir entre les peuples autochtones et l’État et la société allochtone en contexte canadien. Il a co-dirigé Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada. Identités, citoyennetés et autodétermination (Presses de l’Université du Québec, 2020). Le professeur Salée est membre fondateur de DIALOG – Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones et membre de son bureau de direction. Lire ses contributions.
Christine Tappolet
Née à Genève, je suis arrivée au Québec à la fin du 20e siècle. Nommée professeure au Département de philosophie de l’Université de Montréal en 1997, j’ai notamment été titulaire de la Chaire de Recherche du Canada en Éthique et Métaéthique. Mes intérêts de recherche incluent l’éthique, la métaéthique, et la « psychologie morale », un domaine situé à l’intersection entre l’éthique et la psychologie. Plus spécifiquement, mes recherches ont porté sur l’irrationalité pratique, telle que manifestée dans les cas de faiblesse de la volonté et de procrastination (Weakness of Will and Other Weakness of Will and Practical Irrationality, codirigé avec Sarah Stroud (OUP, 2003)) ainsi que sur la nature de la normativité (La nature des normes, volume thématique de la revue Philosophiques, codirigé avec Daniel Weinstock, 2001). J’ai un intérêt persistant pour la théorie des émotions et plus généralement des états affectifs, notamment en lien avec les évaluations que nous faisons, la responsabilité morale et l’agentivité (Émotions et Valeurs (PUF, 2000); Emotions, Values, and Agency (OUP, 2016); Philosophy of Emotion: a Contemporary Introduction (Routledge, 2022)). L’intuition qui traverse mes travaux est que les émotions, bien que souvent nuisibles, sont susceptibles de jouer un rôle positif dans nos vies et dans nos sociétés.
Charles Taylor
Charles Taylor est professeur émérite de philosophie à l’Université McGill. Il a également enseigné aux universités d’Oxford et de Northwestern et il est fellow permanent à l’Institut für die Wissenschaften vom Menschen de Vienne. Il a notamment publié Les sources du moi (Boréal, 1998), Grandeur et misère de la modernité (Bellarmin 1992), Rapprocher les solitudes (PUL, 1992), L’Âge séculier (Seuil, 2011) et, avec J. Maclure, Laïcité et liberté de conscience (Boréal, 2010). Philosophe de réputation internationale, il est entre autres le récipiendaire des Prix Léon-Gérin, Templeton, Kyoto, Kluge (avec Jürgen Habermas) et Berggruen. Engagé dans la cité, il a notamment co-présidé la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles en 2007-2008. Lire ses contributions.
Une étrange laïcité (avec J. Maclure), La Presse+, 1er septembre, 2022.
Le désaccord et le dialogue dans les sociétés ouvertes (avec J. Maclure), La Presse+, 14 juin 2020.
Neutralité de l’État: Le temps de la réconciliation, La Presse+, 14 février 2017.
Stéphanie Tremblay
Stéphanie Tremblay est sociologue de formation et professeure agrégée au département de sciences des religions de l’UQAM depuis 2016. Ses travaux de recherche, qui incluent souvent un volet «terrain», portent sur trois principaux axes: 1) La laïcité, le monde scolaire et les rapports aux savoirs; 2) L’imaginaire religieux et les transformations du catholicisme culturel; et 3) Les croyances minoritaires et les théories du complot. Présidente de la Société québécoise pour l’Étude de la religion (SQER), chercheure régulière au Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) ainsi qu’au sein de l’Équipe Recherche et Action sur les polarisations sociales (RAPS), ses travaux ont fait l’objet d’une vingtaine d’articles scientifiques et ont donné lieu à deux monographies: Les écoles juive, musulmane et Steiner : pluralité des voies éducatives (PUQ, 2014) et École et religions: Genèse du nouveau pari québécois (Fides, 2010). Lire ses contributions.
Luc Turgeon
Luc Turgeon est professeur agrégé à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses travaux portent sur le nationalisme et l’identité nationale, la politique des États multinationaux et les attitudes envers l’immigration. Ses travaux ont été publiés dans plusieurs revues et il a co-dirigé deux ouvrages publiés chez University of British Columbia Press : Comparing Canada et Segmented Cities. En 2020, il a remporté avec ses collaborateurs le prix John McMenemy attribué au meilleur article publié en 2019 dans la Revue canadienne de science politique pour son article sur les déterminants de l’appui aux politiques de restriction du port de symboles religieux au Québec et dans le reste du Canada. Lire ses contributions.
Site web: lucturgeon.com
Why are Quebecers so keen to ban religious symbols? (avec A. Bilodeau), Open Democracy, 18 janvier 2021.
Les minorités visibles et la fédération canadienne (avec A. Bilodeau et al.), Options politiques, 26 octobre 2015.
Patrick Turmel
Patrick Turmel est professeur à la Faculté de philosophie de l’Université Laval et co-titulaire de la Chaire de recherche et d’enseignement La philosophie dans le monde actuel. Il est également chercheur associé de la Chaire Éthique et finance du Collège d’études mondiales de la Fondation Maison des sciences de l’homme, à Paris. Spécialiste d’éthique et de philosophie politique, ses travaux portent notamment sur la démocratique, les inégalités économiques et la justice fiscale. Parmi ses publications, notons La juste part. Repenser la richesse, les inégalités et la fabrication des grille-pains (Atelier 10, 2012) et Prendre part. Considérations sur la démocratie et ses fins (Atelier 10, 2020), deux ouvrages co-écrits avec David Robichaud.
Les conversations Franc-Tireur, entretien à propos de l’ouvrage Prendre part, 13 juin 2022.
Martine Valois
Martine Valois est professeure à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et diplômée de cette université (LL. B. 1986 et LL. D. 2010) et de l’Université Harvard (LL. M. 1991). Membre du Barreau du Québec depuis 1988, elle a reçu la distinction d’Avocate émérite du Barreau en 2017. Ses intérêts de recherche comprennent l’indépendance judiciaire et décisionnelle, la gouvernance publique, les droits fondamentaux et la théorie des systèmes sociaux. Lire ses interventions.
Une justice sous pression, Le Devoir, 7 décembre 2022.
Droit et urgence ne font pas bon ménage, La Presse+, 14 avril 2020.
Garder le droit à distance de la politique, La Presse+, 7 décembre 2019.
D’État laïque à religieux, La Presse+, 7 avril 2019.
Jean-Philippe Warren
Jean-Philippe Warren est professeur au Département de sociologie et d’anthropologie à l’Université Concordia. Il a publié plusieurs travaux sur l’histoire et la sociologie de la société québécoise. Il a notamment gagné le Prix du Canada pour un ouvrage signé avec Denys Delâge: Le piège de la liberté. Les peuples autochtones dans l’engrenage des régimes coloniaux, en 2018.
Projet de loi 21: pour ou contre en 30 secondes (avec S. Moisan), La Presse+, 26 mai 2019.
Daniel Weinstock
Daniel Weinstock est titulaire de la Chaire Katharine A. Pearson en société civile et politiques publiques à l’Université McGill. Il y enseigne à la Faculté de droit, au Département de philosophie, à l’École de politiques publiques, ainsi qu’à l’École de santé globale et populationnelle. Sa recherche porte sur l’éthique et sur la philosophie des politiques publiques dans plusieurs champs, dont l’éducation, l’immigration, la santé, et la gestion de la diversité ethno-culturelle. Avant de se joindre à l’Université McGill, il a été pendant 20 ans professeur au Département de philosophie de l’Université de Montréal, où il a été le directeur-fondateur du Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal. Il a été le lauréat de plusieurs prix de recherche, dont le prix André-Laurendeau décerné par l’ACFAS, le prix de la recherche de la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau, et le prix Charles-Taylor, décerné par l’Institut Broadbent. Il a été professeur invité dans de nombreuses universités, dont l’Université Stanford, l’Université Pompeu Fabra, la Australian National University, et l’Université Ritsumeikan. Toujours profondément impliqué dans la vie publique québécoise, il a entre autres été membre du Groupe de travail sur la place de la religion à l’école publique québécoise (1997-1999), président du Comité d’éthique de la santé publique du Québec (2004-2008), et membre du comité aviseur de la Commission Bouchard-Taylor (2007-2009). Lire ses contributions.
What if Scotland votes No again, podcast How to be an independent country: Scotland’s Choices (épisode 6), The Scotsman, 26 août 2022.